vendredi 17 juillet 2009

Du latin quotus qui veut dire « en quelle quantité ? »

Bloggeuse débutante, j'ai été obligée de tourner sept fois mon clavier dans mon salon avant de me lancer mais voilà. Je ne peux plus attendre. Encouragée par Nathalie R qui répond à chacun de mes courriels par "mets le sur le blog MBCP", je sollicite votre avis, chères amies chefs d'entreprise, sur eux.
Sur les quotas. Le vilain mot.
Sur les quotas de femmes dans les instances dirigeantes des entreprises.
Qu'en pensez vous?
Vite, un commentaire.
Pour ou contre?

Pour celles qui ont passé la dernière quinzaine sur la planète Mars, la remise le 9 juillet dernier d'un rapport qui fera date par l'inspectrice des affaires sociales Brigitte Grésy à ses ministres de tutelle a mis le feu aux poudres. Censé préparer les négociations avec les partenaires sociaux prévues au deuxième semestre 2009, ce rapport exemplaire, bien écrit, fouillé, détaillé fait un constat sidérant des inégalités professionnelles entre hommes et femmes en France tant au niveau de l'accession aux postes de responsabilité qu'en matière de salaire. Et l'auteure formule une série de recommandations dont celle de fixer par la loi un objectif - et non un quota - de 40% pour la proportion des femmes dans les conseils d'administration et de surveillance des entreprises cotées et publiques.

Le rapport soulève immédiatement les interrogations inquiètes des uns et les applaudissements de quelques femmes patrons médiatiques. "L’idée d’un quota de femmes à la tête des entreprises progresse" titre Le Monde. Dans cet article, Tita Zeitoun, commissaire aux comptes et présidente d'Action de femmes, une association fondée en 1997 afin de féminiser les conseils d'administration (avec quel résultat?), qualifie la proposition de Brigitte Grésy de bonne nouvelle. "L'objectif de 40% peut servir de marchepied à beaucoup de femmes, estime-t-elle. Il y a un vivier de dirigeantes qui ont les compétences nécessaires, mais les hommes étaient là avant elles et ils ne veulent pas céder leur place. Il est pourtant dommage de se priver de 50% des talents humains!". Mercedes Erra sur l'antenne d'Europe 1 n'y va pas par quatre chemins: "Si ça ne bouge pas sans quotas, il faut mettre des quotas." Elle estime que le rapport Grésy "est très efficace en termes de recommandations" et note que "les pays qui ont des quotas fonctionnent bien", référence faite à la Norvège qui a légiféré sur le % des femmes dans les conseils d'administrations et l'Espagne qui montre le bon exemple sur ce sujet, tant au niveau du gouvernement espagnol que des entreprises en général.

Puis aujourd'hui, voici la contre-offensive; dans les colonnes du Monde, encore, trois administratrices - donc trois femmes déjà en place - arguent que les quotas sont contre-productifs. Suzanne Berger, d'abord, administratrice de BNP Paribas: ""Je ne comprends pas que l'on puisse obliger une entreprise privée à avoir un quota de femmes administratrices. [...] En pleine crise économique, ce n'est vraiment pas le moment !". Cathy Kopp, ensuite, la représentante du MEDEF, DRH d'Accor, administratrice de Dexia et de Schneider. Enfin, Virginie Morgon, administratrice d'Eurazeo, 38 ans et trois enfants de 6, 4 et 2 ans, semble expliquer que, si elle y est arrivée, d'autres peuvent le faire sans quotas: "La situation évolue. Je côtoie de plus en plus de femmes qui progressent dans la hiérarchie et se rapprochent des comités exécutifs [mais] beaucoup abandonnent entre 30 et 40 ans, quand elles construisent leur famille."

Du côté du gouvernement, d'après France 2, si Nadine Morano est affirmative: "Les quotas m'ont toujours choquée, mais ils constituent un mal nécessaire", Xavier Darcos est nettement plus réservé: "il est nécessaire de trouver une solution, il n'a pas dit 'non' aux quotas. Mais il attend les discussions à l'automne pour s'exprimer".

Et je sais, Isabelle S-B avait dit de faire court, mais bon, pour mon premier essai, j'ai surtout fait documenté... Et vous, pour ou contre les quotas?

vendredi 3 juillet 2009

Isabelle Carrere - ALBA International


QUI SUIS-JE ?

Alba International est la structure qui va me permettre de conjuguer le plaisir d'aider les groupes industriels à poursuivre leur développement avec mes autres passions : mes 3 enfants, dont une petite Morgane qui est Infirme Moteur Cérébral, et notre élevage familial de chevaux de sport ( élevage d'Avril )

MON ENTREPRISE

ALBA INTERNATIONAL est une entreprise de conseil en stratégie par rapport au développement à l'international. Le développement international des organisations est une passion....Enjeux géopolitiques, culturels, financiers, opérationnels, enjeux de méthodes mais surtout bonheur de rencontres et de succès partagés au bout du monde.

MES CHALLENGES DE L'ANNEE 2009

Fonder l'équipe d'Alba International et sa crédibilité dans ses deux secteurs de prédilection
- l'aéronautique
- les dispositifs médicaux, et en particulier les aides techniques destinées aux personnes âgées et handicapées
Dans une deuxième étape en 2010, la levée de fonds destinés à la consolidation de certains intervenants dans ce dernier domaine est envisagée !